Trait de côte #2

Deux ans après avoir arpenté la digue du Braek en long et en large sous des ciels bas et chargés, nous avons repris la route. Avec la même intention, celle d’explorer un territoire dont l’avenir est rendu incertain par la montée des eaux. Le dispositif fut identique : un vélo par photographe, un regard candide sur un lieu qu’on découvre, la liberté des prises de vue sans commande, et des rencontres dans les marais salants guidées par le vent et les échos de guitares gitanes.

Comme à Dunkerque, nous n’avons pas cherché à effectuer des reportages exhaustifs. Nous avons établi nos quartiers aux Saintes-Maries-de-la-mer et, de Port-Saint-Louis à Saint-Gilles, nous avons slalomé entre les étangs, guetté les flamants roses, longé le petit Rhône, pédalé dans le sable jusqu’à Beauduc et même traqué les cerfs-volants.

Résidence photographique avec les photographes du collectif Le Terrier